CUZCO - VALLÉE SACRÉE

Dimanche 16 juillet :  Arrivée à cuzco après 24h de bus. Lucie ne se sent vraiment pas bien et Sara et Alice vivent plutôt mal l'altitude. Souffle court, migraine et nausée au rendez vous. En bref, c'est pas la grande forme. Surtout qu'on a plein de trucs à faire avant de rejoindre notre auberge ! Prendre le billet de bus pour puno, trouver l'agence qui vend les tickets pour le machu + les montagnes colorées. On n'est pas prête de se poser ! Première étape : le terminal cruz del sol repéré dans le routard pour acheter le bus pour puno. On le trouve assez facilement, mais finalement, arrivée là bas, on nous apprend qu'il n'y a plus de places libres pour l'horaire que l'on souhaite (22h). Tant pis, on décide de le prendre sur le net. C'est avec beaucoup de difficultés que l'on arrive dans le centre de cuzco. Turista, big up !  

On n'en peut plus mais on arrive quand même sur la place centrale où se trouvent les agences. Lucie négocie comme un chef le prix à 60 sol par personne pour la visite des montagnes colorées. On décide donc d'aller manger, on va pas se mentir, pour avoir accès aux servicios. On trouve une biquoque qui nous fait à manger pour que dalle. banco, las gringas retrouvent le moral ! On part pour l'auberge et super surprise, c'est mignon et très propre ! On s'installe, on papote, on rigole (encore) un peu (beaucoup). Infusion de coca et dodo, parce que demain, c'est levé 7 h pour Pisac. Buena noche !

Lundi 17 juillet : Au réveil, Lucie dit à Alice de faire attention avec la douche, parce que y a une technique pour avoir de l'eau chaude. Toute les deux s'engouffrent dans la salle de bain, pendant que Lucie se prépare elle explique à Alice comment avoir une douche chaude. C'est toute une affaire ! Finalement ça marche, l'eau, l'eau est là comme dirait kirikou. Jusqu'à ce que le disjoncteur pète. Plus d'électricité, plus d'eau chaude. Malgré la musique "i'm so exited", mise pour nous mettre la patate, c'est la douche froide, dans tous les sens du terme. C'est pas grave, on fini les affaires et on va déjeuner ! Au repas petite brioche et mortadelle. Le café instantané n'est pas top mais c'est mieux que rien. On fini de manger et c'est parti pour le bus mais avant on doit prendre le billet pour le machu picchu. Et là, c'est le drame ! Lucie n'arrive pas à avoir la réduction étudiante malgré sa carte étudinat internationale et son certificat de scolarité. Lucie est ronchon comme tout, ce qui lui vaut le magnifique surnom de grincheux ! On essaye de la détendre, mais c'est pas gagné !  

En route pour Pisac, dans la vallée sacrée des Incas à quelques 30 km au nord de Cuzco. On arrive au terminal, on paye 3 sol, et on monte dans le bus. Le panorama est juste magnifique ! Arrivées à Pisac, le bus nous dépose sur le bord de la route, il n'y a qu'un pont à traverser pour arriver à la ville. A peine un pied mis dans la rue, les gringas sont repérées par une compagnie de taxis qui propose la montée vers les ruines Incas pour 25 soles l'aller. Nous ferons le retour à pieds les ruines sont superbes, le panorama est à couper le souffle.

On se balade dans les ruines et les terrasses. Lucie nous explique qu'elles ont été inventées afin de :

  • Eviter l'érosion des sols 
  • Créer des micros climats favorables aux cultures (voir encadré plus bas)
  •  Esthétiquement c'est pas vilain non plus faut se le dire.

 Dans les ruines il y a une immense montagne qui n'est autre que le plus grand cimetière incas. Il y a des os et des crânes dans la montagne. On ne les voit pas bien à l'œil nu mais avec le zoom de l'appareil si, image à l'appuis. 

Ecrit par Alice

Mardi 18 juillet : Départ à 8h de notre auberge de cusco pour notre deuxième jours dans la vallée sacrée. On prend un van collectif en direction Chinchero. Le lieu pour prendre le van est indiqué sur le Routard et heureusement car même avec ça il faut le trouver.  Le bus nous laisse au bord de la route en bas du village. Chinchero est situé à 30km au Nord de Cusco, un petit village de western inca. Sur la place du village se trouve un marché traditionnel oú les femmes portent des chapeau brodés et vendent leurs tissus en laine d'alpaga à même le sol. Une petit église coloniale surplombe la place et tout autour d'immenses terrasses incas. En redescendant au pieds du village pour tenter d'arrêter un van pour le village de Maras et son site archéologique nous tombons nez à nez sur un gentil papi nommé José qui nous propose de nous amener sur les lieux, nous attendre 30min le temps de la visite et nous ramener à l'intersection de la route ensuite. (le site de moray n'est accessible qu'en taxi ou bus de tour touristique). Nous voilà embarqué dans une voiture d'un autre age (mais taxi officiel tout de même). La route jusqu'à Maras puis Moray est magnifique mais chaotique. On voit très bien la cordillère des Andes et ses sommets enneigés. On qe croirait au Chili. Pour accéder à Moray on monte une piste en cailloux trés mais alors trés étroite. On a cru tomber dans le ravin à plusieurs​ reprise on ne fait que hurler dans la voiture. José lui, à l'air serein. 

D'après José les enfants apprennent la quechua à l'école et il nous apprend aussi quelques mots (déjà oubliés). Nous arrivons à Moray, sûrement un des sites les plus remarquable avec ses terrasses circulaire. C'était un centre d'expérimentation agricole des incas. La forme concentriques des terrasses permettaient de créer une série de micro-climats. En effet la température est ainsi plus chaude en bas que en haut ( la différence peux aller jusquà 5 degres). On pouvais donc cultiver des plantes tropicales en hivers dans la partie inférieure. On estime que plus de 250 espèces étaient cultivées sur ces terrasses.

Nous repartons en voiture et José nous fait une petite visite du micro pueblo de Maras puis nous dépose littéralement au milieu de nulle part au bord de la route. Soit disant les bus pour Urubamba, notre prochaine destination passent par là. Un bus s'arrête 10min aprés et nous partons pour 2 soles à Urubamba à 1h de route. De là nous prenons encore un bus pour Ollantaytambo oú nous allons passer la nuit. Ollantaytambo. Nous posons nos sacs à l'auberge qui est une petite chambre vétuste chez une famille. Dans le jardin une cabane en bois sert de douche et de toilette et des canard, poules, oies et chiens se promènent tranquillement. Nous partons vers 16h pour le site archéologique en haut du village. Une magnifique forteresse Inca. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été déclaré "capital mondial de la Indianidad". La forteresse d'origine pré-inca fut conquis par des empereurs incas qui y mèneront des batailles contre les conquistadors Espagnols. En haut des escaliers qui mènent au sommet de la forteresse nous avons une vue splendide sur l'ensemble du site et la vallée. On croise aussi des Alpagas en liberté. En revenant à l'auberge on en mange même une brochette dans la rue. Miam miam. Le soir nous mangeons dans un petit resto familial de la soupe de Quinoa et des spaghettis ainsi qu'une infusion de coca pour finir le repas.

Lucie

Mercredi 19 juillet : Aujourd'hui réveil dans la fraîcheur de la vallée sacrée, 5° au thermomètre. La petite ferme dans laquelle on dort se trouve au pied de la montagne, on en prend plein les yeux dès le matin. C'est parti pour une douche précaire qui se révèle être la douche chaude la plus agréable de toute notre vie. Avec la fraîcheur du dehors, l'eau bouillante pour une fois depuis le debut du voyage relaxe les muscles courbaturés. C'est dans ces moments là qu'on réalise que la vie est vraiment faite de petits bonheurs. Notre hôte nous sert un petit déjeuner complet avec jus de papaye maison , dans le jardin, au milieu des poules et des canards qui se battent pour récupérer les miettes de notre festin. A ce moment précis l'essence même de notre voyage me saute aux yeux : retrouver la simplicité. nous partons remplies de bonnes ondes vers le deuxième jour dans la vallée sacrée. Lucie négocie un taxi a 100soles pour nous amener à hydroélectrica car toutes les autres options sont soient trop chères soit trop longues. Après 5h de route (de piste plutôt, on a crû y rester une bonne dizaine de fois) nous arrivons à hydroélectrica. A partir de là le vrai defi de la journée commence : une marche de 10km le long de la voie ferrée avec 10 a 14kg chacunes sur le dos afin de rejoindre la dernière ville avant le machu picchu : agua caliente. Le début de la route se fait dans la bonne humeur mais les heures passant notre chargement se fait lourd et nos jambes et nos pieds commencent à chauffer. 15min avant l'arrivée, je suis prise de forts vertiges et je chute la tête en avant sur les bords des rails. Je reste plusieurs secondes inconsciente sans comprendre se qu'il se passe autour de moi. Puis j'entend des voix françaises d'hommes et Lucie qui me parle. Avec mon sac à dos je suis incapable de me relever seule. Les garçons m'aident à me lever mais je dois me rassoir aussitôt car jai la tête qui tourne. Une femme s'arrête et dit qu'elle est pompier en espagnol. Elle prend mon poul et ma tension, me dit que ça va aller, me donne à boire et à manger et soigne ma main. Alice et Lucie me font rire et ça va déjà mieux. J'ai beaucoup de chance que tout le monde soit autour de moi mais cet épisode entame mon moral pour toutes les heures à venir et je vais être insupportable toute la soirée. Nous arrivons finalement à bon port. L'auberge est sympathique et les lits parmis les meilleurs qu'on ai eu. Malheureusement là encore c'est la guerre avec l'eau chaude. On mange chez un chinois des spaghettis au poulet avec de la sauce étrange, un mate et au dodo! Demain levé à 4h pour la montée du machu... 

Sara

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