LUNES 30 ENERO
Jour 4 : Le jour de l'échec
Aujourd'hui je me lève tôt pour me rendre à Migraciones pour me renseigner sur mon visa. Le visa étudiant dont j'ai besoin ne s'obtient qu'une fois sur place, j'ai donc actuellement un visa touristique de 3 mois. J'ai aussi prévu d'aller à la banque pour changer des euros, car oui ici les fonctionnaires sont pires qu'en France, les banques ferment à 15h30 le vendredi et sont fermées le week-end. J'ai donc bien repéré à l'avance l'adresse de la banque la plus proche, j'arrive à 9h, ça ouvre à 10h... Echec numéro 1. Du coup je décide de m'avancer vers Migraciones et de retrouver une banque plus proche de là bas. Après maintes pérégrinations je trouve enfin un nouveau bureau de banque, je prend mon ticket, j'attends 30min. Le monsieur me dit qu'il ne change pas les euros, que je dois aller à la Banque centrale d'Argentine de l'autre coté de la ville. Il m'écrit l'adresse sur un papier. Echec numéro 2.
Je me rend donc à Migraciones, ça ressemble à un énorme hangars avec des files d'attentes dans tout les sens. Je cherche la file des renseignements... 1h30 d'attente. Tout ça pour qu'on me dise que j'ai besoin d'un rdv à prendre sur internet pour faire mon visa. J'ai failli pleurer. J'ai vérifié en rentrant, prochain créneau le 15 février... J'ai décidé d'opter pour la solution suivante : procrastination. On verra ça plus tard. Echec numéro 3.
Me voilà repartie pour le quartier de Recoleta. Je suis venue pour visiter... Le cimetière. Je n'étais pas fan de l'idée à la base mais ça valait vraiment le détour, même si cela reste quand même un peu glauque. Par contre les gens qui prennent des selfies devant les tombes... Seriously ?
Bref, j'en ai marre de marcher et j'ai encore une bonne heure pour rentrer vers l'hôtel. Après avoir, encore, remonté la rue dans le mauvais sens (Echec numéro 3600 de la journée) j'arrive à la Plaza de Mayo où se dresse le siège de la Banco de la Nacion Argentina. Je rentre, j'ai l'impression d'être arrivée au ministère de la magie (cf image ci-dessous: j'exagère à peine). Après avoir fait plein de queues, vu plein de monsieurs au guichet et pris pleins de tickets, j'ai ENFIN réussi à récupérer des pesos ! J'ai même eu bien plus que prévu (merci le karma j'ai ramassé les 100 pesos d'un monsieur dans la rue plus tôt dans la journée). Les billets sont super jolis.
