POTOSI - SUCRE - SANTA CRUZ
Vendredi 27 juillet : Après 3 jours sans prendre de douche, la saleté se fait ressentir, dans tous les sens du terme. Heureusement, on est dans une auberge à potosi, avec des douches, donc théoriquement, d'après l'hôtesse, il y a de l'eau chaude. Que neni. Avec Lucie nous essayons de faire couler de l'eau chaude dans toute les douches de l'eau de l'hôtel, sans succès. Encore une douche froide. Tellement froide qu'en me l'avant, j'ai failli tomber dans les pommes. La fatigue se fait ressentir, mais les conditions de vie bolivienne, ça nous endurci, c'est déjà ça. On décide de deposer nos affaires dans l'autre auberge, en route pour casa blanc à ! Auberge largement plébiscité par tous les routards du monde entier. Quand on passe la porte, on comprend pourquoi. Déjà c'est chauffé.
Avec les températures négatives c'est pas du luxe (il fait même plus froid qu'en France en hiver). Sur les murs, on peut distinguer plein de dessins, de mots et phrases écrites par les routards c'est super sympa. L'ambiance est cosy et le personnel adorable. Si bien qu'on pose nos affaires et qu'on s'allonge sur les canapés du séjour avec la Wi-Fi. Au bout de deux heures de détente (bien méritées) on fini par nous attribuer une chambre. Le bonheur, les draps sont propres, les couettes sont énorme, c'est génial. Moi, ni une ni deux, je fais mon lit et je m'imagine dedans. Pour ceux qui ne savant pas, le sommeil, pour moi, c'est sacré. Surtout après les trois jours à uyuni. Après avoir préparé nos affaires, nous partons visiter la ville. On va sur les deux places centrales, ambiance coloniale avec de grandes arches blanches. On prend des photos, on assiste à un vieux défilé de miss potosi, plutôt ridicule. On file manger et visiter le reste de la ville, ya pas grand chose à voir, c'est plutôt vilain et tout est payant. On se pose sur une place, devant une église coloniale. On s'achète une sucette et on doit rentrer fissa à l'hôtel. J'ai mal digéré l'hamburgesa de la veille... Arrivées à l'hôtel, on regarde nouveaux look pour une nouvelle vie. Ça doit dire qu'on est vraiment fatiguées. On doit sortir de note cocon pour voir notre couchsurfeur du lendemain. On expédie la chose et on part manger un goûter, pancakes pour moi et crêpes pour les filles. Le tout accompagné d'un chocolat chaud. On rentre à l'hôtel, on se met en pyjama et on s'endort devant harry Potter 5, avec un bon thé chai. Comme dirait les toulousains, putain con, ça fait du bien.
Alice
Samedi 29 juillet : Petite grasse mat bien méritée dans notre super auberge, une douche merveilleuse (Avec eau chaude!!) puis départ vers Sucre dans un bus bolivien , après avoir acheté pour manger des sortes de merveilles molles et des gâteaux sucré/salés. Dans le bus la fille de devant renverse son soda sous le siège, nos affaires à nos pieds finissent trempées, ça commence bien! Arrivées dans la ville de sucre, il fait soleil et cela nous fait plaisir après le séjour dans le froid d'uyuni. On prends un collectivo sensé nous amener au centre ville. Manque de bol au bout de 35min on se rend compte qu'on a loupé l'arrêt et qu'on est au beau milieu de l'autopista. Lucie dit qu'elle aurait mieux fait de s'occuper elle même du bus car avec notre espagnol limité Alice et moi n'avons rien compris. On fini par décider de descendre en plein milieu de la route et d'attendre un autre collectivo qui va dans l'autre sens. On fini par arriver à bon port , on fait le tour du centre ville classé par UNESCO. Très colonial, blanc et épuré. On se cales dans un café sympa style européen. On y prend un chocolat et une part de tarte. Un petit goût de France en Bolivie. Avec la wifi on essai de joindre notre couchsurfeur Danniel par whatapp. Ça semble assez galère d'aller chez lui. On commence à pieds, puis on tente de trouver un collectivo sans succès. Finalement on prend un taxi qui nous dépose à deux pâtés de maison de là. Danniel nous accueille, gentil mais toujours difficile de briser la glace. On cuisine des patatas fritas et une petite salade de tomates. Pendant ce temps on discute de nos différences de cultures, Danniel trouve que les français ne sont pas très sympathiques et qu'ils ne s'intéressent pas à la vie des gens d'ici. On essai de le faire changer d'avis tant bien que mal. Après le repas deux amis de Danniel débarquent pour la soirée. Son tres y somos tres... ça sent l'arnaque à plein nez cette histoire. 2h de débats autour d'un maté, sur nos pays respectifs, et de discutions sur pourquoi aucun garçons en Europe ne sait danser. Vers minuit ils s'en vont et nous partons nous coucher.
Sara
Dimanche 30 juillet : Nous partons de chez notre hôte a pieds et rejoignons le centre ville. On fait le tour des rues que nous n'avions pas vu la vielle puis on repart se poser au café metro, notre spot favori wifi oblige. Entre temps Lucie a perdu son tissu acheté au Pérou. Le drame de la journée. Rien n'arrivera à calmer cette contrariété.
Alice et Moi commandons deux brunch mexicano , a base de tortilla maison, recouverte d'une sorte de piperade et d'un oeuf. Le tout accompagné de nachos et guacamole et d'un jus pressé d'ananas. Lucie commande des toasts avec de la béchamel et du fromage.
Après le brunch on entame la montée jusqu'au mirador, on y surplombe toute la ville depuis une petite place aux arcades blanche. Il fait soleil, nous profitons plusieurs heures du beau temps avant de repartir pour le terminal de bus où nous devons prendre un bus a 18h pour Santa Cruz de la Sierra. Problème : on ne trouve pas notre bus, ni même une trace de notre compagnie. Il est 18h , on commence à paniquer un minimum d'avoir raté le bus, sachant qu'il y a 13h de trajet.
Finalement Lucie part en courant chercher de l'aide au près de la fille qui nous a vendu les billets la veille. Elles reviennent à toute vitesse en criant que le bus part, que la compagnie a changée (oui oui depuis la veille) . On rattrape le bus, on tambourine a la porte. Le chauffeur n'est pas décidé à nous laisser rentrer. La bolivienne essai de négocier et nous arrivons finalement à embarquer. Lucie sera (encore) malade toute la nuit. Décidément je suis de loin la plus chanceuse de nous trois, mon estomac est bien accroché.
Sara