VIERNES 27 ENERO
9h00 heure locale
Bien arrivée à Buenos Aires, il fait dejà chaud. L'avion se pose au beau milieu de la forêt. A peine sortie de l'Aéroport je remarque que Buenos Aires et sa banlieue est très boisée et encerclée de verdure, jusqu'au bord de l'autopista. Ça sent la buena onda et le maté jusque dans le taxi qui me ramène à mon hôtel. Le blues du départ laisse place à l'excitation de la découverte.
14h , je sors découvrir un peu la ville. Il fait très chaud. Je remonte la fameuse Calle 9 de Julio, plus grosse artére de la ville, jusqu'à l'Obelisco. Puis je me rend à la Plaza de Mayo, la place qui célèbre l'indépendance de Buenos Aires et ou se dresse le palais présidentiel. Je visite également la Cathedral Metropolitana. En remontant la rue de Mayo j'ai observé les murs remplis de tags à la gloire du partis communiste, et dénonçant une démocratie des privilèges. « Pas de pays sans le peuple » « Les privilèges créés la délinquance » « Démocratie totalitaire ». La tête du Che s'affiche encore comme figure du partis communiste.
En remontant à l'hôtel je m'arrête dans une galerie d'art ou des artisans fabriquent des bijoux à la main. Il n'y a personne. Je passe devant un monsieur qui m'interpelle, je souris poliment sans m'arrêter. Finalement je fini par m'arrêter une nouvelle fois devant lui et on commence à discuter, il a l'air gentil mais je me méfie. Je lui dis que je viens de France, il me dis que j'ai un bon accent Espagnol ! Il veut me montrer comment il fabrique ses bijoux, je lui dis que je n'ai pas d'argent mais il veut juste partager son art, il me dit. Il s'appelle Ernesto, il est Peruvien, originaire de Cuzco. Il me demande si je suis catholique , je ne sais pas quoi répondre. Il m'explique que les gens comme lui n'aime pas l'église car les Colons ont persécutés leurs peuples et pris leurs terres. Je lui demande pourquoi il y a tant de tags sur les murs, j'ai cru comprendre que seuls les riches avait leur mot à dire.
A la fin, il m'offre le collier qu'il vient de fabriquer, il représente la constellation de la Pléaide. Il essaye de m'expliquer comment la retrouver dans le ciel mais je n'ai pas tout compris. Muchas gracias Ernesto.
Point agronomie
« La agricultura es como bailar »
On discute également d'agronomie. Il m'explique qu'au Pérou les cultures se font en terrasse sur le flan de la montagne. Ils cultivent en rotations annuelle pour laisser la terre se régénérer. Les principales cultures sont le Mais et les Papas (pommes de terre). Au Pérou on travaille toujours en musique « por la cabeza » il me dit.