XELA - CHICHICASTENANGO - LAC ATITLAN

XELA 

Après 10 jours dans la communauté, c'est le cœur lourd que nous quittons les familles de la Florida pour retourner à Xela. Pick up, Chicken bus puis arrivée à Xela en fin de matinée. Nous avons une excursion pour le mirador du volcan Santiaguito prévu pendant la nuit. Le départ étant à minuit, ça sera une nuit blanche pour nous et donc une journée à remplir pour ne pas s'endormir. Nous partons donc pour les sources d'eau chaude Fuentes Georginas à quelques km de Xela pour passer l'après-midi. Au retour, petite visite de la ville puis nous nous installons dans un resto-bar pour prendre un repas bien mérité. Quelques pas de danse pour ne pas s'endormir et un verre offert par la maison plus tard et l'heure de partir arrive enfin. Le minibus nous amène à l'entrée du sentier. Il fait nuit noire et nous grimpons à la lumière des frontales pendant 2-3h. Arrivée au sommet vers 3h du matin, il fait un froid de canard mais la vue sur le volcan qui crache son panache de fumée en vaut la peine. Le guide nous propose de monter une tente pour se reposer une heure mais nous sommes transit de froid, impossible de s'endormir. Nous décidons d'allumer un feu avec des buches que nous avions transporté pour se réchauffer, enfin ! Le volcan gronde, la terre bouge, la fumée s'échappe et la lave incandescente bouillonne à l'entrée du cratère. Le bruit du volcan qui s'éveille est impressionnant , nous sommes aux aguets. Le volcan crache dans la nuit noire. Le soleil se lève et le ciel se pare de ses couleurs de feu, nous découvrons le paysage alentour. Après un petit café nous redescendons vers 6h30 du matin, arrivée en bas à 8h. La fatigue commence par se faire sentir.

LAC ATITLAN 

La navette de 9h nous amène en direction de Panajachel, au pied du lac Atitlan connu pour être l'un des plus beau lac du monde. Surplombé par trois imposants volcans : San Pedro (3 020 m), Tolimán (3 158 m) et Atitlán (3 535 m). Leur présence imposante, presque magnétique, nous rappelle que le lac occupe une caldeira formée il y a 84 000 ans par une puissante éruption. De type endoréique, le lac Atitlán ne possède aucun exutoire naturel, ni cascade ni ruisseau. Il se nourrit de pluies et de ruissellements, tandis que l'évacuation des eaux s'effectue par évaporation ou infiltration.

Même si la ville de Panajachel est aujourd'hui peuplé de touristes, d'expatriés et de hippies les villages en bordure du lac sont encore imprégnés de la culture traditionnelle Maya et ses dialectes. On reconnait les femmes avec leur On reconnaît d'ailleurs les femmes mayas à leurs larges jupes et chemisiers colorés. Entre culture Maya et catholique, de nombreuses légendes abritent les lieux. Comme par exemple la légende du xocomil, le vent violent qui se lève dans l'après midi et agite les eaux du lac. Selon la légende locales il est attribué aux soupirs d'une princesse attendant en vain le retour de son amant. À Santiago, un des villages entourant le lac, un personnage énigmatique, Maximon, sorte d'idole issue du syncrétisme entre le monde maya et la religion catholique est vénéré en permanence. Les fidèles lui apportent des offrandes (dont de l'alcool et des cigares) en le passant de maison en maison chaque année. En faisant le tour du lac en bateau j'ai pu assister à une cérémonie à Maximon par un chaman en transe, plutôt flippant tout de même. Pour les mayas le lac est sacré, les volcans et les montagnes aussi. La plupart des cultes locaux y sont fortement liés. 

Une autre légende, celle de l'Atlantide du lac, une cité maya engloutie sous les eaux s'est avérée exacte avec la découverte en 2013, à 17 mètres de profondeur, des restes d'une ancienne cité maya, vieille de deux mille ans : Samabaj

CHICHICASTENANGO :

Panajachel est un point de départ idéal pour visiter le marché de chichicastenango. Cette ville, célèbre pour sa culture traditionnelle amérindienne Maya et son marché d'artisanat. Elle a longtemps été l'un des centres de commerce les plus importants de toute la région maya, aujourd'hui encore des marchands viennent de tout le pays pour vendre tissu, poteries, herbes médicinales, animaux, masques traditionnels et les fameuses blouses brodées, appelées huipils.

Sur la place centrale du marché on trouve des petits stands qui vendent des plats typiques de la région, les comedores, Chichicastenango abrite aussi l'église de Santo Tomás (saint Thomas), vieille de 400 ans où des chamans font encore des rituels de syncrétismes auxquels j'ai pu assister (bougies, encens, sacrifice de poules, incantations en tout genre).

Dans le bus pour aller au marché j'ai rencontré Manuela, une vendeuse qui qui m'a appris à faire la coiffe traditionnelle.

© 2016 Lucie Gds. Tous droits réservés.
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